Gestion postopératoire

• Regardez l’incision et le pansement. Cela vous donnera une base de comparaison pour votre enfant et vous lorsque vous serez à la maison.
• Examinez quotidiennement la zone du pansement et de l’incision pendant les premières semaines après la chirurgie pour voir s’il y a des signes d’infection.
• Connaissez vos instructions d’entretien à domicile.

• Demandez aux médecins et aux infirmières à quelle intensité de douleur vous devez vous attendre et combien de temps elle devrait durer.
• Discutez avec les médecins et les infirmières des mesures de contrôle de la douleur qui ont ou n’ont pas fonctionné pour votre enfant dans le passé.
• Encouragez votre enfant à vous dire ou à dire à l’infirmière s’il a mal. Si vous pensez que la douleur s’aggrave, dites-le-nous afin que nous puissions la traiter rapidement.
• Gardez une liste de toutes les questions que vous aimeriez poser au médecin ou à l’infirmière de votre enfant.
• Travaillez avec l’anesthésiste ou le chirurgien pour élaborer un plan de gestion de la douleur.

Avant l’intervention chirurgicale, un thérapeute récréatif peut proposer à votre enfant une séance d’enseignement préopératoire adaptée à son âge, des possibilités de jeu médical et une visite des zones chirurgicales. Un thérapeute récréatif verra également votre enfant le jour de l’opération pour lui offrir du soutien et des possibilités de jeu de distraction.

• Nourrissons : tapotements rapides, massages, chants, musique, bercements, emmaillotage dans une couverture, suces.
• Tout-petits : câlins, bercements, bulles de savon, musique, massage, lecture d’histoires, jouets.
• Enfants d’âge préscolaire : faire des bulles, parler, raconter des histoires, regarder des vidéos, jouets bruyants, livres avec images qui jaillissent, laisser l’enfant répéter la procédure à l’avance.
• Âge scolaire : respiration profonde, jeux vidéo portables, livres, massage, contes, musique, imaginer un endroit spécial, regarder des vidéos, télévision.
• Adolescents : respiration profonde, contraction et relaxation musculaire, musique, imaginer un endroit spécial, regarder des vidéos et la télévision.
• Des objets de la maison, selon l’âge de l’enfant, contribuent également à lui apporter du réconfort (une couverture, un oreiller, un pyjama, de la musique, des vidéos et d’autres petits articles de la maison comme des photos de famille ou d’un bon ami).

Avec des médicaments :

• Comprimé ou liquide pris par voie orale.
• Médicament administré par un petit tube placé dans une veine (appelé intraveineuse).
• Une crème spéciale peut être appliquée sur la peau avant l’insertion de la perfusion intraveineuse.

Sans médicament :

• Respiration profonde : Une infirmière ou un thérapeute peut l’apprendre à votre enfant en lui demandant d’expirer et de relâcher la tension à chaque respiration. Il inspirera profondément et lentement, et il comptera jusqu’à cinq avant d’expirer. On peut apprendre aux plus jeunes enfants à respirer profondément en soufflant des bulles ou en utilisant un moulinet.
• Distraction : Parler, jouer à des jeux vidéo, regarder des films, des livres avec images qui ressortent, regarder la télévision, écouter de la musique et se faire lire des histoires.
• Imagination : Penser à une activité agréable et familière peut aider. C’est ce qu’on appelle l’imagerie guidée. Nous pouvons utiliser des suggestions pour soulager la douleur comme : « Laisse la douleur s’évacuer et sortir de ton corps. » Cela peut aider à rendre votre enfant plus calme et détendu.
• Repos : Lumières tamisées, bruit réduit, musique douce, toucher doux ou massage.
• Changement de position : Avec des oreillers, en se retournant, en s’assoyant dans le lit ou sur une chaise. Demandez à votre infirmière ou à votre thérapeute de vous en apprendre davantage sur ces méthodes pour réduire la douleur.

Appelez votre gestionnaire de soins si vous avez des questions sur les mesures de confort ou la douleur.