Après avoir commencé la natation en secondaire deux, soit bien plus tard que ses concurrentes, Sims a gravi les échelons et fait désormais partie de sa troisième équipe paralympique américaine. Sims nagera pour sa première médaille d’or cet été, et sa volonté d’atteindre le podium est évidente aux yeux de tous.
Sims est née sans sa main droite, et son père, Mike Sims, a déclaré que la famille l’avait emmenée aux Hôpitaux Shriners pour enfants alors qu’elle n’avait que 6 mois. Elle est restée au sein du système de santé à but non lucratif jusqu’à ce qu’elle obtienne son diplôme à l’âge de 18 ans. Mike a déclaré que puisque sa fille n’avait pas de main droite, mais qu’elle avait quand même son poignet, elle était très fonctionnelle sans prothèses, contrairement à d’autres personnes nées sans avant-bras.
« Même si elle n’utilisait pas beaucoup ses prothèses, elle a vraiment bénéficié, à l’Hôpital Shriners pour enfants, de voir d’autres enfants souffrant de déficiences des membres », a déclaré Mike. « Elle est allée au Camp Achieve, qui durait une semaine durant l’été, et où se trouvaient des patients des Hôpitaux Shriners pour enfants de toute la région. Il y avait des enfants avec toutes sortes de conditions et différentes déficiences des membres. Il était important pour Natalie de voir d’autres enfants qui lui ressemblaient et qui sont actifs, et de constater tout ce qu’ils pouvaient faire. Elle attendait avec impatience le Camp Achieve chaque année et elle y est même retournée faire du bénévolat en tant qu’adulte. »
Natalie Sims a déclaré que les Hôpitaux Shriners pour enfants et le Camp Achieve l’ont aidée à renforcer sa confiance en elle et poussée à poursuivre ses rêves.
Natalie se tient avec un pied sur le bloc de départ alors qu’elle se prépare pour le départ d’une course.
Natalie et ses parents sont solidaires lors des essais paralympiques de natation.
Natalie et Maureen Johnston, spécialiste du milieu de l’enfant, se réunissent à l’Hôpital Shriners pour enfants de Twin Cities.
Ce n’est pas parce que vous avez un handicap que vous devez limiter ce que vous aimez faire.
« Ne laissez pas votre handicap définir qui vous êtes », a déclaré Natalie. « Si vous voulez poursuivre votre rêve, rien ne vous empêche d’y parvenir. Ce sera un dur labeur, ce sera épuisant, mais la récompense sera de savoir que vous avez tout donné. Ce n’est pas parce que vous avez un handicap que vous devez limiter ce que vous aimez faire. »
Mike Sims a déclaré que les Hôpitaux Shriners pour enfants ont fourni à sa fille tout ce dont elle avait besoin pour concourir dans le sport de son choix. Natalie n’aimait pas vraiment les sports d’équipe, mais elle aimait la compétition individuelle. Les Hôpitaux Shriners pour enfants l’ont aidée avec des prothèses pour le tennis, le vélo et plus encore. Le sport individuel dont elle est véritablement tombée amoureuse est la natation. Elle a ensuite commencé à nager au niveau universitaire à la University of Wisconsin-La Crosse et elle s’est qualifiée pour ses premiers Jeux paralympiques juste après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires en 2016. Elle est actuellement au Centre d’entraînement paralympique des États-Unis des Jeux olympiques et aux Jeux paralympiques à Colorado Springs, au Colorado, et se prépare pour Paris. Même si la nageuse de 27 ans a connu beaucoup de succès, elle n’est pas encore montée sur le podium aux Jeux paralympiques.
« Une solide performance à Tokyo a éveillé son désir de concourir à Paris et, avec un peu de chance, d’atteindre le podium », a déclaré Mike Sims. « Tout le parcours paralympique a changé sa vie. Ce faisant, elle a gagné en confiance. En tant que triple athlète paralympique, elle est un modèle et une leader. Il y a maintenant une nouvelle génération de jeunes nageurs, et c’est amusant de voir la boucle se boucler. »
Il est confirmé que Natalie Sims nagera au 100 mètres libre le 4 septembre et au 200 m quatre nages individuel le 5 septembre, et il y a une chance qu’elle puisse participer à encore plus d’épreuves aux Jeux. Les Jeux paralympiques débutent le 28 août.
