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La conférence sur l’état de la recherche scientifique sert d’incubateur de collaboration

Le personnel des Hôpitaux Shriners pour enfants participe à une conférence sur la recherche

Membres du personnel des Hôpitaux Shriners pour enfants présents à la conférence

Des chercheurs, des chirurgiens et d’autres dirigeants des Hôpitaux Shriners pour enfants se sont réunis à Atlanta en février pour la sixième conférence annuelle sur l’état de la science, axée particulièrement sur la santé des muscles et des os. Pour la deuxième année, la réunion a eu lieu au Georgia Institute of Technology, soulignant la forte collaboration entre les innovateurs des soins de santé des Hôpitaux Shriners pour enfants et les ingénieurs de Georgia Tech. L’un des principaux objectifs de la conférence était de tirer parti de cette synergie et de servir d’incubateur pour de futurs projets qui feront progresser la recherche pédiatrique et les résultats cliniques.

« Nous sommes ici pour mettre en relation les cliniciens et les ingénieurs afin de résoudre les problèmes », a déclaré Marc Lalande, Ph.D., vice-président de la recherche aux Hôpitaux Shriners pour enfants. « L’année dernière était l’année inaugurale de notre conférence conjointe et nous avons déjà des projets en cours qui ont le pouvoir de transformer des vies, en offrant de l’espoir et des possibilités aux enfants souffrant de maladies complexes. »

La conférence de deux jours comprenait plus de 40 présentations de médecins, de scientifiques et d’ingénieurs sur des projets de recherche en cours, axés sur la santé des os et des muscles. De la paralysie cérébrale et de la marche sur les pieds à la scoliose et au spina-bifida, les études avaient un point commun prédominant : l’objectif de faire progresser la recherche pédiatrique pour mieux prévenir, diagnostiquer et traiter les affections complexes orthopédiques et neuromusculaires.

Six membres du personnel discutent en table ronde

Le personnel des Hôpitaux Shriners organise une table ronde

Certains chercheurs ont présenté des projets qui en sont aux premiers stades de l’innovation, et beaucoup d’autres ont pris la parole pour proposer une offre aux collaborateurs. Ingénieurs et scientifiques se sont réunis autour d’un café afin d’élaborer des stratégies sur la manière dont ils pourraient tirer parti de leurs compétences individuelles pour stimuler l’innovation. D’autres ont évoqué les résultats d’une recherche à long terme, dont une étude de 15 ans débouchant sur de véritables applications cliniques.

Noemi Dahan-Oliel, OT, Ph. D., chercheuse clinicienne à l’Hôpital Shriners pour enfants du Canada, a rendu compte de son travail visant à créer un registre des patients atteints d’arthrogrypose multiplex congénitale (AMC). À ce jour, son équipe a recruté près de 400 enfants dans huit établissements Shriners. Des recherches préliminaires soutiennent l’intérêt d’utiliser les technologies pour identifier les marqueurs génomiques afin d’étudier les modèles et les mécanismes moléculaires de troubles comme l’AMC. Sa subvention de trois ans sert à évaluer les résultats après la chirurgie et à établir un système de classification valide et fiable ou une langue internationale pour l’AMC.

Susan Sienko, Ph. D., a présenté ses recherches sur l’impact des paramètres de dosage sur l’acquisition des habiletés motrices chez les enfants atteints de paralysie cérébrale bilatérale (PCB). La Dre Sienko est chercheuse clinicienne à l’Hôpital Shriners pour enfants de Portland. L’équipe a invité 32 enfants atteints de PCB à participer à un camp d’été, où leurs capacités physiques étaient mesurées quotidiennement par rapport à leur dose de médicaments. Les résultats ont montré une amélioration tangible de la motricité fine et globale ainsi que du contrôle de la posture. La Dre Sienko a également observé les avantages intangibles du rapprochement des enfants. Ils se sont entraidés et motivés, ont fait preuve d’empathie et ont développé des amitiés, autant de rappels de la force et de la résilience remarquables des patients des Hôpitaux Shriners pour enfants.

Dr Pernendu Gupta et Dre Claire Manske souriant à la conférence

Dr Pernendu Gupta et Dre Claire Manske assistant à une présentation

L’intelligence artificielle (IA) en tant qu’outil pour stimuler l’innovation était un thème commun tout au long de la conférence sur l’état de la science. De nombreux participants sont arrivés tôt à Atlanta pour suivre un programme de certificat sur l’IA dans les soins de santé, dispensé par le Dr Mark Braunstein, de la School of Interactive Computing de Georgia Tech. Le cours a souligné l’affirmation selon laquelle l’intelligence artificielle aura un impact considérable sur les soins de santé, avec d’énormes gains si les cliniciens se familiarisent et se sentent à l’aise avec la technologie et apprennent à l’utiliser de manière efficace et sûre.

La conférence elle-même a consacré deux séances entières à l’IA, y compris une discussion au coin du feu avec le directeur de l’information John McFarland et le Dr Lalande, qui ont parlé de la stratégie des Hôpitaux Shriners pour enfants visant à adopter cette technologie. Le Dr Lalande a parlé du Research Data Warehouse, un référentiel numérique contenant des milliers de dossiers cliniques anonymisés provenant des Hôpitaux Shriners pour enfants. « La capacité d’analyser les données pour identifier les points communs entre les patients souffrant de maladies similaires nous donne l’opportunité d’identifier des cohortes de recherche importantes. Ces vastes ensembles de données positionnent les Hôpitaux Shriners pour enfants comme les meilleurs de leur catégorie dans les études sur la scoliose et les maladies rares, par exemple », a-t-il déclaré.

McFarland s’est concentré sur l’objectif du système de conserver ces données et de les rendre utilisables. « L’IA et l’apprentissage machine allègent le fardeau des cliniciens afin qu’ils puissent se concentrer sur les soins aux patients », a-t-il déclaré. L’échange passionnant d’idées au cours de cette session était palpable, alors que les possibilités concernant l’état futur des soins de santé semblaient se dévoiler en temps réel. Un participant a fait remarquer que l’IA pourrait aider les médecins à prédire les résultats pour les patients, ce qui éclairerait la prise de décision clinique. Nous n’en sommes pas encore là, mais nous avons la possibilité d’adopter la technologie pour en faire une réalité.

La conférence s’est terminée par une soirée de présentations, qui ont permis aux chercheurs de se rencontrer, de partager leurs idées et de poursuivre leurs projets de collaboration future. La force du partenariat entre les Hôpitaux Shriners pour enfants et le Georgia Institute of Technology réside dans les objectifs complémentaires des organisations. Le Pediatric Technology Center de l’université amène des scientifiques et des ingénieurs à développer des solutions technologiques aux problèmes de santé et de soins des enfants. Quoi de mieux que de communiquer que les cliniciens des Hôpitaux Shriners pour enfants qui ont pour mission d’aider les enfants souffrant des conditions médicales les plus difficiles?

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