Un poème d’un golfeur handicapé de l’école secondaire primé dans un concours national de poésie

Griffin, élève de terminale dans la banlieue de Chicago, aime passer du temps avec ses amis, lire, l’histoire, les jeux vidéo, le théâtre, l’écriture et le golf. Il a joué dans l’équipe de golf du lycée à l’époque pré-COVID. Un grand moment dans la vie de Griffin a eu lieu lorsqu’il a été sélectionné pour représenter l’hôpital pour enfants avec lequel il a grandi lors d’un tournoi de golf du PGA TOUR. Il a également eu la chance de frapper sur le tee avec des dizaines de golfeurs professionnels de la PGA.

Cette incroyable opportunité d’être choisi comme patient ambassadeur pour L’Hôpital Shriners pour enfants de Chicago et d’assister à l’Open 2019 des Hôpitaux Shriners pour enfants a inspiré le jeune homme alors âgé de 17 ans à écrire un poème sur le fait de grandir avec une paralysie cérébrale. Son poème a été choisi comme lauréat d’un concours de poésie ouvert à tous les lycéens des États-Unis. Le poème a récemment été publié dans une anthologie de American High School Poets of Faith and Inspiration en juillet. Selon le site Web de la Live Poets Society of New Jersey, American High School Poet, « les poèmes sélectionnés comme lauréats thématiques sont des poèmes de qualité qui, selon nous, ajoutent une perspective ou une passion unique au sujet, et dont les juges pensent que d’autres jeunes pourraient s’identifier à eux et prendraient plaisir à les lire. »

Le parcours médical de Griffin a commencé à la naissance. Il est né deux mois avant terme, pesant moins d’un kilo, avec une maladie connue sous le nom d’EA/TEF (atrésie de l’œsophage et fistule trachéo-œsophagienne). À l’âge de trois jours seulement, il a subi une intervention chirurgicale visant à détacher son œsophage de sa trachée et à le rattacher dans sa position correcte. Une autre opération a suivi à l’âge de 5 semaines. À l’âge de 2 ans, on a diagnostiqué chez Griffin une paralysie cérébrale diplégique. Sa mère, Jennifer, a déclaré que son état était dû soit à sa naissance prématurée, soit aux nombreux arrêts respiratoires qu’il a subis pendant les 49 jours de son séjour aux soins intensifs néonatals.

Griffin a été orienté vers l’Hôpital Shriners pour enfants de Chicago lorsqu’il avait 4 ans, pour des soins orthopédiques dispensés par l’équipe multidisciplinaire de l’hôpital spécialisée dans la paralysie cérébrale. Dans le cadre de ses soins aux Hôpitaux Shriners, Griffin a reçu de nombreuses paires d’orthèses AFO (ankle-foot orthosis), qui l’ont aidé à soutenir ses jambes pendant la marche. Il a subi de nombreuses injections pour détendre les muscles trop tendus de ses jambes supérieures et inférieures, une condition liée à sa paralysie cérébrale. Griffin a également eu des plâtres sur les deux jambes pour étirer les muscles de ses jambes et améliorer sa démarche. À l’âge de 13 ans, Griffin a participé à l’étude sur la thérapie IntelliStretch des Shriners de Chicago, qui est un programme d’entraînement robotisé de la cheville pour les patients atteints de PC.

Le poème de Griffin est inclus ci-dessous :

Mon cadeau

Depuis que je suis né, j’ai un gros défaut
Cela a changé ma vie en une grande bascule
Je suis sorti de l’utérus, me sentant différent des autres enfants
Ma mère m’a aidé autant qu’elle le pouvait
J’étais juste un petit garçon, plein de pureté et d’innocence
Elle voulait qu’il soit normal, qu’il ait une enfance normale
Mais il n’a jamais été normal, un monstre nommé PC ils l’ont appelé
Il a saisi mes jambes et m’a entraîné dans sa fosse vicieuse et monstrueuse
Pendant des années, je me suis assis dans ce trou, me demandant si j’étais assez bon
Est-ce que je valais la peine et l’effort de risquer d’être sauvé?
Est-ce que j’allais être aimé par tous les autres, ou est-ce que j’allais être seul?
Puis un jour, ça m’a frappé comme un éclair en pleine tête
Mes jambes ne me définissent pas, c’est ce que j’aurais dû savoir
À quoi bon vivre, si on agit comme si on était mort?
Je me suis levé, mais ces chaînes m’ont maintenu en bas.
Je sais que je pourrais être le roi de ma propre scène, portant ma propre couronne
Peu importe l’étiquette qu’on me donne, c’est moi qui contrôle
J’ai mes propres rêves, mes propres espoirs et un seul vrai but
Rendre les autres fiers et être heureux de ce que j’ai fait
Si Dieu m’a donné ce don, je peux tout faire et me sentir comme un champion.

– Griffin P., 17 ans

Les médecins, cliniciens et thérapeutes des Hôpitaux Shriners sont fiers d’avoir aidé Griffin grâce à des traitements qui lui ont permis de mener une vie active complète. Pour en savoir plus sur notre prise en charge de la paralysie cérébrale chez l’enfant, consultez notre page Web PC.